Frédérique DRILLAUD
-
Médiations, Informations, Communication, ArtsMICA / EA 4226Université Bordeaux-MontaigneBâtiment MSHA
10 Esplanade des Antilles33607 PESSAC CEDEX
- Accompagnement des patients
- Accompagnement des proches et aidants
- Communication
- Ethique / Bioéthique
- Fin de vie à domicile
- Fin de vie en établissement hospitalier / établissement médico-social
- Histoire de la mort
- Histoire des soins palliatifs
- Philosophie de la mort
- Pratiques funéraires / Soins post-mortem
- Représentations sociales et culturelles
- Souffrance psychique et existentielle
- Spiritualité et religion
- Vécus et perceptions
- Soins palliatifs
- Dimension existentielle
- Prendre soin
- Incommunication
- Communication
- Mort
Mes recherches portent sur :
➢ La logique organisationnelle des soins palliatifs autour de l'incommunicable que représente la mort
➢ L'accompagnement de la dimension existentielle comme médiation
➢Les formes communicationnelles en lien avec les pratiques de soin
Ces recherches furent amorcées dès ma reprise d’études en Licence d’anthropologie et analysent la façon dont la communication en soins palliatifs vient organiser la culture palliative.
C’est lors de ma formation de bénévole accompagnante en soins palliatifs que j’ai pris connaissance de la démarche globale appliquée en soins palliatifs, à savoir l’accompagnement des souffrances physique, psychologique, sociale et spirituelle. Ne comprenant pas sur le terrain en tant que bénévole à quoi correspondait l’accompagnement de la souffrance dite spirituelle, j’ai décidé de creuser cette question lors de mon mémoire de Master recherche en anthropologie. C’est à ce moment-là que j’ai rencontré pour la première fois le sociologue Patrick Baudry qui fût le directeur de ma thèse et le Professeur Benoît Burucoa (chef de service des soins palliatifs du CHU de Bordeaux pendant plus de 20 ans et à l’origine de la création de ce service) qui fût le tuteur scientifique de cette thèse dans le cadre de la CIFRE avec la SFAP (dont il fût l’un des membres fondateurs). Ce mémoire se concluait sur le fait que l'emploi du terme souffrance existentielle semblait mieux convenir pour rendre compte de ce qui émergeait du terrain. Suite à cela, je fus recrutée durant un an par le CHU de Bordeaux afin de réaliser une recherche exploratoire sur le thème de la dimension existentielle en unité de soins palliatifs. Parler de dimension plutôt que de souffrance permet de ne pas réduire l’existentiel à la seule souffrance, mais de le prendre en compte différemment. En ayant eu accès à la manière de faire des membres de l’équipe palliative, c’est une culture du prendre soin qui est apparue sous mes yeux et qui me donna envie de poursuivre ce travail de recherche dans le cadre d’une thèse. Je l'ai soutenue le 23 mars 2023 et elle s'intitule "Communication et soins palliatifs - La dimension existentielle comme médiation".